Adaptation du light-novel éponyme scénarisé par Noboru Yamada, Almark nous plonge dans un monde médiéval-fantastique où Almark, fils d’un célèbre mercenaire, va contre toute attente rejoindre une académie de magie loin de chez lui au lieu d’embrasser la même vie faite de combats sanguinaires. Un choix dicté par son père, soucieux de la sécurité de son enfant à la suite d’une rencontre fortuite avec le proviseur de ladite académie lui expliquant avoir décelé un formidable potentiel pour la magie chez son fils. Sortant le 7 mars prochain chez Komikku, ce tout premier tome est une très belle promesse pour la suite.
Almark est le fils d’un célèbre mercenaire qui officie dans les régions du nord, là où la guerre continue de faire rage. Au détour d’une ronde, le père va sauver par hasard la vie d’un vieil homme, qui se trouve être le proviseur d’une prestigieuse académie de magie installée dans le sud où règne la paix. Leiz, le père d’Almark et vice-capitaine des “Loups Noirs”, réussit à obtenir une faveur de ce dernier : l’intégration de son fils à l’académie à ses neuf ans. En effet, il ne veut pas de cette vie dangereuse pour son fils où accorder sa confiance à une personne peut être à double tranchant… Sauf qu’Almark souhaite plus que jamais suivre les traces de son père et redouble d’efforts pour le convaincre de son ambition. Il réussit à obtenir gain de cause jusqu’à ce qu’il frôle la mort sur le champ de bataille. Son père décide donc d’une main de fer de l’envoyer à l’académie de magie sonnant ainsi le début d’un voyage mouvementé jusqu’à celle-ci ! Né guerrier et apprenant la magie, Almark devra donc aiguiser ses talents pour affronter de nombreux défis !
Almark est édité chez Komikku et est vendu au prix de 7,99€.
Critique réalisée à partir d’un exemplaire fourni par l’éditeur.
Avant d’être un manga, Almark est avant tout un light-novel. Scénarisé par Noboru Yamada et bénéficiant d’un chara-design signé Posuka Demizu, la série connait un certain succès au Japon depuis ses débuts en 2019 sur la plateforme Syosetu avant de connaitre une publication au format physique depuis août 2022 par Kadokawa. Fort de ce succès, une adaptation en manga est prépubliée depuis août 2022 sur le magazine web Comic Walker. Une adaptation mise en forme par Hiyoto Yunoki, un dessinateur dont c’est la première œuvre sérialisée après avoir collaboré pour des magazines pour enfants, des jeux vidéo, des studios d’animation ou encore des jeux de cartes.
Le premier tome d’Almark constitue une parfaite introduction qui prend son temps pour présenter les personnages et l’univers du manga. Le tome s’ouvre sur une scène de bataille, nous plongeant directement dans l’action en nous montrant la dureté de la vie des mercenaires du nord, puis nous présente ensuite Almark, principal protagoniste du récit et fils de Leiz, vice-capitaine du groupe de mercenaires “Loups Noirs”. Courageux et déterminé, Almark admire son père et souhaite devenir comme lui. Mais connaissant les horreurs de la guerre, Leiz ne veut pas de cette vie dangereuse pour son fils et décide de l’envoyer à l’académie de magie du sud où il pourra apprendre à développer ses aptitudes pour la discipline. Mais le temps va passer et Almark va devoir finalement attendre quelques années afin de prendre son envol vers les terres paisibles du sud et enfin commencer sa formation.
Lire aussi : Critique du manga The Promised Neverland
A l’issue de la lecture de ce premier tome, difficile encore de savoir vers quoi l’auteur souhaite nous amener. A cheval entre Berserk et Harry Potter, le manga mêle les genres avec pour l’instant pas mal de brio et on est très curieux de découvrir ce que la vie à l’académie va réserver à notre désormais ex-mercenaire. En tout cas, les bases posées par l’auteur captivent et on se lie immédiatement d’affection non seulement pour Almark mais également pour les autres personnages intégrant petit à petit son quotidien. Un résultat que l’on doit en partie au chara-design signé Posuka Demizu, la talentueuse dessinatrice de The Promised Neverland.
Passionnant, Almark est également un véritable délice pour les pupilles. Le trait de Hiyoto Yunoki brille à la fois pour mettre en scène des passages d’une grande violence que pour proposer des passages beaucoup plus intimistes empreints de douceurs. Alternant entre cases larges et d’autres plus serrées, porté par un remarquable sur les trames et les effets de lumière qui créent une ambiance tantôt sombre tantôt chaleureuse, le manga alterne les atmosphères ce qui lui confère une dynamique portant le lecteur sans jamais donner la sensation d’avancer à marche forcée.
Du même éditeur : Découvrez toutes nos critiques des mangas Komikku
