Manga court tenant en sept volumes, Mochi et Compagnie nous plonge dans une histoire une collégienne se retrouve à héberger chez elle un extraterrestre et un « intratraterrestre ressemblant à un mochi. Un manga loufoque et très mignon destiné à un public très jeune.


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Avec Mochi, la vie est plus jolie ! Mochi, petit être tout rond qui vient du sous-sol de la Terre, est sauvé par Yûka, une jeune collégienne à la gentillesse débordante. Touché par son geste, Mochi décide de rester à ses côtés. Il s’installe alors dans le grenier, où il va cohabiter avec Al, une extraterrestre ingénieuse qui vit aussi ici en attendant de finir de réparer son vaisseau spatial. Commence alors leur rocambolesque vie quotidienne, où Mochi découvre le monde de la surface, entre petites aventures chaotiques et nouvelles grandes amitiés !

Mochi et Compagnie est édité chez nobi nobi! et est vendu au prix de 6,95€.

Critique réalisée à partir d’un exemplaire fourni par l’éditeur


Label appartenant à Pika Edition, nobi nobi ! a pour vocation de toucher un public ayant tendance à être trop souvent délaissé au profit des adolescent et des jeunes adultes, celui des enfants. Editant aussi bien des titres comme Pan’Pan Panda destinés à initier les plus jeunes au manga que d’autres également appréciables des plus grands comme Astra – Lost in space, nobi nobi ! possède un catalogue variés lui permettant d’accompagner ses lecteurs de leurs premières lectures jusqu’à l’adolescence. Publié au Japon dans le magazine Ciao entre 2015 et 2019 pour un total de sept tomes, Mochi et Compagnie vise pour le coup un public entre ces deux extrêmes. Trop mignon pour intéresser un public en âge d’être au collège mais difficile d’accès pour de tout jeunes élèves de primaire en raison de son sens de lecture japonais et ses pages monochromes, le titre s’adresse donc à un public entre deux âges souhaitant s’initier en douceur au « vrai » manga.

Mochi et Compagnie, c’est l’histoire de Yûka, une jeune fille recueillant un « intraterrestre » (une créature vivant sous terre) et ressemblant à un mochi alors qu’un extraterrestre a déjà trouvé refuge à son domicile. Succession de petites histoires, le manga ne propose rien de véritablement extraordinaire scénaristiquement parlant, chacune des histoires n’étant dans le fond qu’un prétexte pour enchainer les petits gags et les plans sur la bouille absolument craquante de Mochi. Follement chou, ce petit personnage ressemblant à un petit gâteau de riz gluant (d’où son nom) porte à lui seul l’intérêt du manga sur ses épaules grâce à son énorme potentiel kawaii et aux situations cocasses dans lesquelles il se retrouve.

Destiné à un jeune public, Mochi et Compagnie ne s’encombre donc pas de paillettes et se concentre uniquement sur l’essentiel, soit proposer du mignon et du rire. Efficace sans être inoubliable, un constat que l’on peut également appliquer au dessin de Hiromu Shinozuka dont tout le potentiel kawaii semble comme concentré dans le petit Mochi au détriment des autres protagonistes, certes mignons mais sans grande saveur. Pas sûr qu’on irait jusqu’à lui décerner le Grand Prix du Meilleur Manga Jeunesse comme le fît Shogakukan en 2019, mais Mochi et Compagnie assure tout de même l’essentiel pour être un moment agréable à passer pour un jeune lectorat.