Alors que Hitman : Les Coulisses du manga a pris fin il y a quelques mois, Pika Edition publie en ce début d’été le premier tome de Goddess Cafe Terrace, le tout dernier manga en date de Kouji Seo. Après avoir déroulé tous ses talents pour le fan-service dans un récit ayant pour cadre l’édition de manga, le roi des plans coquins s’aventure cette fois dans le chemin beaucoup plus classique du manga-harem en huis clos. En résulte une œuvre pour le moment très classique, mais pour autant efficace.


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Le jeune Hayato apprend la mort de sa grand-mère alors qu’il s’apprêtait à intégrer la prestigieuse université de Tokyo. Celle-ci lui laisse comme seul héritage un café délabré en bord de mer. Bien que décidé à le faire raser pour laisser le passé derrière lui, il découvre que cinq jeunes filles y résident et affirment faire partie de sa famille ! Hayato comprend rapidement qu’il va devoir composer avec l’énergique Ami, la malicieuse Riho, la timide Shiraguki, l’impassible Akane et la susceptible Ôka. Cette cohabitation inattendue et houleuse risque de bouleverser la vie du jeune homme !

Goddess Cafe Terrace est édité chez Pika Edition et est vendu au prix de 7,20€.

Critique réalisée à partir d’un exemplaire fourni par l’éditeur.


Kouji Seo, c’est un peu un le patron du manga fan-service de ces dix dernières années. Que ce soit le shônen romantique en milieu scolaire avec Fuka, la science-fiction avec Half & Half, ou la plongée dans le milieu de l’édition du manga avec Hitman : Les Coulisses du manga, le mangaka a toujours réussi à décliner avec réussite dans divers univers son amour débordant pour le fan-service. Malgré la répétition des gros plans sur les sous-vêtements et des scènes de nues, ses œuvres ne se limitent pas uniquement à flatter les rétines masculines mais proposent aussi des histoires prenantes, voir particulièrement touchante comme celle de Half & Half. Même si cela n’empêche pas l’auteur d’y aller un peu fort par moment, comme dans Hitman : Les Coulisses du manga et ses scènes de sexe venant parfois de nul part.

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Un dessin superbe mettant en valeur des jeunes femmes qui le sont tout autant, de l’humour, des petites culottes, des scènes de nues, on retrouve dans Goddesses Cafe Terrace, tous les ingrédients qui font la patte Kouji Seo. Contrairement à d’autres dessinateurs qui cherchent parfois à justifier leur recours au fan-service, le mangaka ne s’encombre pas d’états d’âme à ce sujet et assume pleinement son appétence pour les plans coquins. Alors que ce premier tome ne propose pas forcément plus de scènes chaudes que dans les autres œuvres de l’artiste, un petit macaron sur la jaquette l’indique toutefois comme étant destiné aux plus de 16 ans, tandis que le quatrième de couverture avertit de la présence de nudité. Un avertissement plutôt bienvenu si l’on se met à la place du parent cherchant à acheter un manga pour son enfant et qui n’est pas au courant de l’appétit de Kouji Seo pour la sexualité.

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Dans Goddesses Cafe Terrace, Kouji Seo a cette fois décidé de plonger les yeux fermés dans le manga-harem, genre visiblement à la mode chez Pika Edition en ce moment avec la sortie toute récente de How I Married an Amagami Sister. Le manga-harem, c’est un peu la solution de facilité pour introduire toute sorte de situations sexy. Un mec, généralement plutôt lambda, plusieurs jeunes femmes, évidement sexy, une résidence ou tout autre établissement où cohabitent tout ce beau monde, et vous tenez déjà les principaux éléments de votre scénario. Avec un tel environnement, facile ensuite d’imaginer des scènes de fan-service, quand il est question de prendre son bain, de s’habiller, et que notre héros ouvre les mauvaises portes au mauvais moment. Alors oui, le sublime dessin de Kouji Seo fait que le résultat visuel est toujours au top, mais on regrette quand même le travail derrière Half & Life, qui arrivait à marier plaisir des yeux et histoire travaillée.

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