Après un Gate of Nightmares pas spécialement mémorable, Pika Edition revient déjà avec un nouveau titre de Hiro Mashima sous le coude avec Dead Rock. Et cette fois, pas question d’adaptation d’un jeu mobile mais bel et bien d’une création originale du papa de Fairy Tail et Edens Zero. Et, sans surprise, le résultat s’avère bien plus qualitatif.


Dead Rock tome 1

Dead Rock. Ainsi se nomme l’académie de formation des grands démons située dans la 666e strate des Enfers. Yakuto, un garçon poli, effacé et tout à fait banal, décide un jour de participer à un examen mortel pour intégrer cet effroyable établissement. Quiconque obtient son diplôme à Dead Rock reçoit en récompense une partie du monde des humains à gouverner, mais Yakuto cache un objectif très différent et il sera prêt à tout pour l’atteindre… même à tuer.

Dead Rock est édité chez Pika Edition et est vendu au prix de 7,20€.

Critique réalisée à partir d’un exemplaire fourni par l’éditeur.


L’action de Dead Rock se situe dans une académie infernale portant le même nom que la série et dont la mission est de former la prochaine génération de démons de haut rang. Le personnage principal, Yakuto, un jeune homme timide et courtois, s’engage dans un examen périlleux pour rejoindre cette école impitoyable. Si les diplômés peuvent prétendre à régner sur une partie du monde humain, Yakuto poursuit un but bien plus intime et personnel, prêt à braver tous les dangers pour l’atteindre.

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Evitons toute référence à une célèbre série de livres venue du Royaume-Uni pour rester dans le monde du manga. Avec son cadre scolaire magique, ses épreuves et sa classe au centre de l’attention, Dead Rock grandement penser à une version de Iruma à l’école des démons avec une tonalité bien plus sombre, même si le manga reste accessible à un public assez large comme le sont les autres œuvres de Hiro Mashima. Si Iruma à l’école des démons cible les jeunes enfants, Dead Rock vise quant à lui davantage un public adolescent en raison de multiples scènes de violence explicites qui le rendent inapproprié pour les plus jeunes lecteurs.

© Hiro Mashima / Kodansha Ltd.

Dans Dead Rock, nous explorons un univers qui s’écarte de la fantasy traditionnelle de Hiro Mashima. Après un Gate of Nightmares peu convaincant, Dead Rock est une agréable surprise, offrant quelque chose de différent de ce que l’auteur a l’habitude de nous proposer. Célèbre pour son style visuel dynamique et ses personnages captivants, semble avoir peaufiné son talent et nous offre un monde sombre, habité par des créatures maléfiques et des séquences d’action à couper le souffle. Si l’on reconnait rapidement le coup de crayon du maitre, son esthétique originale par rapport à ce qu’il est habitué de proposer permet au manga de faire coup double en charmant autant les fans de longues dates que les nouveaux venus.

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À la différence de ses précédentes créations, Mashima a déclaré que Dead Rock serait une série brève. Cette annonce suscite la curiosité et suggère un récit dense et captivant, où chaque chapitre contribue à une progression rapide de l’intrigue. Avec une prépublication débutée il y a moins d’un an, le manga ne compte qu’un seul volume au Japon et le rythme de publication dans nos contrées sera directement dépendant de celui sur l’archipel, aucun « stock » de tomes n’étant à rattraper.

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