Habitués à suivre le manga bien en retard par rapport au rythme de diffusion de l’anime, les fans de Gintama risquent de ressentir une sensation de déjà-vu à la lecture de ce tome 48. Un volume qui aurait pu s’appeler « Tome Porori » à (très) peu de choses près.

Résumé

Umibôzu est très inquiet pour sa fille, car il est persuadé qu’elle finira incinérée ! La Terre serait-elle à ce point dangereuse pour Kagura ? Ou c’est uniquement dans la tête de son père un peu trop protecteur ? Par la suite, Gintoki est aux prises avec un sabre, qui a trouvé refuge dans ses fesses, faute de mieux ! L’épée en question se nomme Kusanagi et est à la recherche d’un fourreau bien précis, soit sa femme qu’il a perdue de vue il y a longtemps. Pendant ce temps, Yamazaki tente de passer le permis de ninja afin d’être reconnu pour son travail d’espion.

Notre avis

A croire que ce tome 48 était tombé dans les oubliettes jusqu’à ce que Bandai Namco Pictures ne décide de puiser dedans à l’occasion de la diffusion de l’Arc Porori entre octobre et janvier dernier. Car hormis la courte histoire sur Yamazaki passant son permis de ninja, les deux histoires principales de ce volume sont bien directement tirées (enfin, c’est plutôt l’inverse) de cette saison de Gintama agrégeant plusieurs arcs jamais adaptés en anime au fil des années. Une reconnaissance tardive pour ces histoires en quelques chapitres comprenant tout ce qui fait le charme de la série, à savoir un mélange d’humour absurde et de passages épiques.

gintama tome 48 extrait

Une fois n’est pas coutume, le premier tiers du volume est consacré à une histoire d’amour. Enfin, le terme est quelque peu exagéré quand on parle de Kagura et de son sens de la féminité tout particulier. Débutant sur un côté purement humoristique en tournant essentiellement autour des réactions – toujours dans la mesure – de Gintoki et d’Umibôzu, la narration va finalement prendre un tour particulier quand le « petit-ami » de Kagura tentera de réduire à néant la vie sur Terre. Une structure que l’on retrouve pour l’autre gros morceau de ce tome quand Gintoki se retrouve avec un sabre planté dans les fesses et à la recherche de sa moitié. Une histoire invraisemblable qui trouvera sa conclusion dans le prochain volume, alors que celui-ci se termine sur un affrontement entre Gintoki et Okita qui s’annonce épique. Au final, seul le passage consacré à Yamazaki semble quelque peu en retrait. Pas vraiment passionnant, il « fait le boulot » en n’empiétant que sur un petit chapitre du volume. Vite lu, vite oublié.

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Retrouvez nos critiques des tomes précédents : 


gintama tome 48Synopsis

L’histoire débute au moment où la Terre se fait envahir par des extraterrestres appelés les Amanto. Ces derniers, technologiquement très avancés, vont imposer leur loi : tout samouraï devra se défaire de son sabre… C’en est fini de la voie du Bushido! C’est dans cette période de troubles, que Gintoki Sakata, jeune homme qui ne quitte pas son sabre de bois, décide de s’établir en tant que samouraï freelance… Il offrira ses services pour n’importe quel petit boulot pour lequel on voudra bien le payer. Il sera rejoint plus tard par ses amis Shinpachi et Kagura.

Gintama est édité chez Kana et est vendu au prix de 6,85€.

Critique réalisée à partir d’un exemplaire fourni par l’éditeur.