Alors que Gintama va bientôt connaître son épilogue au Japon, la série a encore de beaux jours à vivre en France étant donné que le 47ème volume vient seulement de paraître chez nous. Avec 24 tomes de retard sur le rythme de publication japonais, et au passage également l’anime, c’est donc un gros retour dans le temps auquel nous avons droit à chaque fois qu’on se lance dans un tome du manga de Hideaki Sorachi traduit dans notre langue. L’occasion de retourner à une époque loin de l’ambiance dramatique qui pèse sur la série actuellement.

Résumé

Afin de gagner de l’argent facilement, Gin se sert de Tama pour ouvrir le confessionnal de Robokko. Malheureusement, en écoutant les confessions des clients, il apprend à ses dépens qu’il est mêlé à l’incroyable accident qui a frappé le shogun !? Mis à part cette histoire, Shachi le mangaka fera son apparition, la princesse Soyo voudra jouer à colin-maillard avec une pastèque, Gin et ses camarades essaieront de créer une affiche qui vante les mérites de l’agence à tout faire, et Sarutobi sera de l’autre côté du miroir…

Notre avis

Se replonger dans la version française du manga Gintama une fois avoir regardé l’anime est toujours une source d’excitation particulière étant donné le gouffre monstrueux qui sépare les deux versions. Alors que nous pouvons enfin mettre les mains que le tome 47, les japonais en sont déjà à leur 71ème volume et l’anime vient d’entamer sa dernière saison après un enchaînement d’arcs particulièrement sombres. Une ambiance dramatique qui a connu un interlude de quelques mois avec l’arc Porori, revenant sur des passages mis de côté lors de l’adaptation en anime. Avec ce dernier volume, nous voilà donc de retour aux sources de Gintama avec de l’humour, de l’humour et encore de l’humour, et si possible totalement absurde. Une vraie bouffée d’air frais.

gintama tome 47 extrait

Tout comme le tome 46, ce volume se compose d’un récit principal accompagné de plusieurs histoires courtes mais mettant cependant totalement de côté tout élément tragique ou dramatique. Hormis peut-être l’histoire tournant autour de Soyo en début de tome, chacune des histoires est réellement au niveau et encadrent à merveille le gros de ce tome 47, à savoir une rocambolesque histoire où Gintoki va se servir de Tama pour ouvrir un confessionnal et tenter de se faire de l’argent en misant sur le malheur des gens. Hilarant de bout en bout, cette histoire bénéficie d’une montée en puissance absolument loufoque qui va partir complètement dans l’absurde à partir du moment où le Shogun lui-même va se retrouver impliqué, le faisant devenir l’espace de quelques pages un leader des Jouishishi.

Seule petite ombre au tableau, l’édition proposée par Kana comporte quelques soucis au niveau du découpage des pages. Gintama n’étant pas avare en dialogue, on comprend qu’il puisse être compliqué de tout caser harmonieusement mais il est arrivé que certaines bulles débordent de la page, amputant certaines phrases d’une voir plusieurs lettres. Difficile toutefois de dire s’il s’agit d’un problème d’impression limité à notre exemplaire ou de quelque chose de généralisé. Bien qu’impactant que très faiblement la lecture, on aurait aimé éviter ce genre de (tout) petit désagrément.

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gintama tome 47Synopsis

L’histoire débute au moment où la Terre se fait envahir par des extraterrestres appelés les Amanto. Ces derniers, technologiquement très avancés, vont imposer leur loi : tout samouraï devra se défaire de son sabre… C’en est fini de la voie du Bushido! C’est dans cette période de troubles, que Gintoki Sakata, jeune homme qui ne quitte pas son sabre de bois, décide de s’établir en tant que samouraï freelance… Il offrira ses services pour n’importe quel petit boulot pour lequel on voudra bien le payer. Il sera rejoint plus tard par ses amis Shinpachi et Kagura.

Gintama est édité chez Kana et est vendu au prix de 6,85€.

Critique réalisée à partir d’un exemplaire fourni par l’éditeur.