Sorti en octobre dernier sur consoles PlayStation, Xbox et PC, Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba – The Hinokami Chronicles soufflait le chaud et le froid en étant globalement agréable à jouer tout en souffrant de modes de jeu d’une grande pauvreté. Neuf mois plus tard, le voici désormais sur Switch dans un portage étonnamment propre techniquement.

Ce test de Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba – The Hinokami Chronicles a été réalisé sur une version Switch fournie par l’éditeur.

Neuf mois après sa sortie sur à peu près tout sauf la Switch, Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba – The Hinokami Chronicles fait enfin son apparition sur la transportable de Nintendo. Alors que les versions d’origines étaient sorties pile au moment de la diffusion de la seconde saison de la série anime, ce portage tombe un peu comme un cheveu sur la soupe à une période où la licence ne fait pas forcément parler d’elle. Reprenant en l’état ce qui tourne sur les autres plateformes, tout en l’agrémentant des divers mises à jour sorties depuis, le jeu n’offre rien de véritable nouveau et notre test paru l’année dernière reste toujours d’actualité pour ceux souhaitant se faire une idée de tout ce qui touche au gameplay. Avec son fan-service réussi et son gameplay plutôt fun, Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba – The Hinokami Chronicles reste ainsi sur Switch ce jeu pas forcément extraordinaire mais qui remplit sans trop de problème le cahier des charges pour satisfaire les fans de la licence. Sauf que cette fois, il est également possible d’y jouer au fond de son lit ou dans le train.

Un portage Switch très propre

Alors que les portages sur la console de Nintendo aboutissent bien trop souvent en des versions techniquement bancales, Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba – The Hinokami Chronicles n’a quasiment rien perdu de sa superbe à l’occasion de sa sortie sur Switch. Certes, le jeu de base n’est pas forcément une baffe technique en tant que tel, mais les capacités limitées de la console sont généralement la source de compromis parfois bien trop importants pour ne pas avoir l’impression de jouer à une inferior version low-cost et ce même pour des jeux AA. Si un petit effet d’aliasing est certes à noter, le jeu s’avère très propre sur Switch et ne souffre d’aucune concession visuelle.

Le superbe travail réalisé par CyberConnect2, en reproduisant avec beaucoup de talent l’esthétique de la série anime, que ce soit en termes de visuel ou de mise en scène, n’est ainsi pas remis en cause à l’occasion de ce portage. Un constat que l’on peut également appliquer au jeu en nomade, la fluidité n’étant pas sacrifiée et la baisse de qualité visuelle étant compensée par la petite taille de l’écran. Très propre aussi bien sur grand écran qu’au creux de la main et adapté aux sessions courtes avec sa narration fragmentée, ce portage Switch de Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba – The Hinokami Chronicles apparait finalement comme la version à privilégier pour tous ceux qui profitent du jeu vidéo également au loin de leur écran de télévision.