Encore obscure pour les occidentaux malgré la sortie récente de plusieurs jeux dérivés de licences à succès, le mûso va bientôt voir débarquer en France son plus emblématique porte-étendard avec Dynasty Warriors 9. Ou devrait-on dire plutôt Dynasty Warriors 8, son véritablement nom au Japon. Pas vraiment de quoi aider le néophyte face à la multitude de titres que compte la série et pouvant ressembler à des jeux copiés/collés au premier abord. Bonne nouvelle, Koei Tecmo et Omega Force ont décidé de prendre des risques et de révolutionner la formule. Pari tenu ou prise de risque trop importante ? On vous livre nos premières impressions après une petite session de 15 minutes durant la Paris Games Week.

Véritable nouveauté mise en avant tel un argument capable de séduire un public occidental forcément avide de d’espaces gigantesques à parcourir, Omega Force a fait le choix du monde ouvert pour ce Dynasty Warrior 9. Une idée qui, si elle peut avoir un sens en terme marketing, apparaît déjà beaucoup moins évidente quand on s’attaque à un genre où le fond de commerce consiste à dégommer du soldat à un rythme effréné sans vraiment de temps morts. Difficile de juger de l’impact réel de cette décision avec une session de jeu aussi courte, mais si vous faites comme votre serviteur et passez à côté de la monture en début de démo, vous êtes déjà bon pour quasiment deux minutes de cavale pour rejoindre la zone de combat. Idéal pour se mettre dans l’ambiance… Au niveau du gameplay, le jeu garde ses fondamentaux à base de martèlement des touches carré et triangle pour effectuer des combos. Deux petites nouveautés à relever toutefois : les « Reactive Attack » et les « Trigger Attacks ». Tandis que la première fera apparaître la touche triangle au dessus de la tête de vos ennemis afin de pouvoir lancer une attaque spéciale, la seconde permettra grâce à une combinaison avec la touche R1 de lancer des combos surpuissants. Rien qui ne change fondamentalement la mécanique du jeu mais c’est toujours bon à prendre pour rajouter une dose de dynamisme au jeu.

Si on attendra de pouvoir jouer plus longtemps au jeu avant de juger plus en profondeur son gameplay, arrêtons nous un instant sur la partie technique. On ne va pas y aller par quatre chemins, la version proposée lors de la Paris Game Week était réellement inquiétante alors que le jeu sort en février prochain au Japon. Blindé de ralentissements, avec un aliasing omniprésent, des décors qui popent sans honte et des animations aussi peu détaillées que faibles en fps, le jeu ressemblait bien plus à un jeu mal optimisé de début de génération précédente. Et encore, on aurait déjà crié au scandale devant tant de faiblesses. On espère que Koei tecmo et Omega Force réajusteront le tir d’ici la sortie du jeu, quitte à le repousser. On ne maltraite pas une institution comme Dynasty Warriors comme cela.