L’information est tombée ce matin dans le Yomiuri Shinbun et fait déjà l’effet d’une bombe. Nobuhiro Watsuki, le mangaka derrière Kenshin le Vagabond, est mis en cause dans une affaire de détention de vidéos pédophiles.

(Mis à jour le 21/11 à 11:05)

L’affaire remonte au mois dernier quand une collection de vidéos mettant en scène des enfants d’à peine 10 ans a été découverte au bureau tokyoïte de Nobuhiro Watsuki. Une perquisition a également eu lieu au domicile de l’auteur dans le cadre d’une autre enquête concernant l’acquisition et la détention de matériel de pornographie infantile. D’autres DVD ont été retrouvés à cette occasion. Ne niant pas les faits, Nobuhiro Watsuki a confirmé à la police ses penchants pour les jeunes filles en déclarant aimer « les filles entre la fin du primaire et la 3ème année de collège ». Le mangaka risque jusqu’à 1 million de yens d’amende et 1 an de prison s’il est reconnu coupable.

Shueisha s’est exprimé peu de temps après la révélation de cette affaire, déclarant avoir été mise au courant par les médias. La maison d’édition a d’ores et déjà décidé d’arrêter la publication de l’arc Hokkaido de Kenshin le Vagabond dans les pages de Jump Square. En contact direct avec le mangaka, des mesures ultérieures sont actuellement en cours de discussion. Une rupture de collaboration entre les deux parties semble être l’issue la plus probable.

Ce n’est pas le première fois qu’une affaire dans le genre touche un mangaka. En 2002, Mitsutoshi Shimabukuro avait connu des déboires suite à des rapports sexuels payant entretenus avec une mineur de 16 ans. Seikimatsu Leader den Takeshi, son manga de l’époque, fût annulée dans la foulée par Shueisha. Il renouait cependant avec le succès 6 ans plus tard grâce à Toriko.