Alors qu’il est maintenant normal de voir Sonic et Mario se côtoyer au sein de jeux (Smash Bros, Mario et Sonic aux Jeux olympiques), il fût une époque pas si lointaine où Nintendo et Sega se livraient une lutte sans merci pour voir leur console obtenir le titre de « reine des 16 bits ». Si le destin a finalement donné raison à la firme de Kyoto et à sa Super Nintendo, le second round va avoir lieu près de 25 ans plus tard avec un duel entre la SNES Mini et la Sega Genesis Flashback.

Derrière la Sega Genesis Flashback, on retrouve la société AtGames à qui on doit déjà plusieurs consoles rétro tirés du catalogue Sega ou Atari. Pas vraiment réputée pour la qualité de ses produits, la société semble bien avoir intégré la concurrence de Nintendo et a revu sa copie pour s’adapter aux exigences du marché. Bien conscient que les nostalgiques et autres fans de retro-gaming sont tout autant attachés à l’objet qu’aux jeux intégrés, AtGames a décidé cette fois-ci de respecter scrupuleusement le design de la manette et de la console d’origine. Seul un bouton « Rewind » fera son apparition afin de pouvoir revenir en arrière lorsqu’un passage pose difficulté. Les manettes seront par ailleurs sans fil, une excellente nouvelle qui devrait éviter le drame de la NES Mini et de ses câbles terriblement petits. Concernant l’aspect graphique, la console sera reliée en HDMI au téléviseur pour un affichage en 720p. Toutefois, l’important dans ce genre de console réside essentiellement dans la qualité d’émulation et on espère que celle-ci tiendra la route.

Niveau catalogue de jeu, la Sega Genesis Flashback proposera elle rien de moins que 85 titres et il sera même possible d’y insérer ses propres cartouches. Un excellent point qui compensera en partie une faiblesse étonnante au niveau du catalogue. Malgré le nombre de titres important intégrés d’office dans la machine, des classiques comme Street of Rage ou les jeux Disney (Castle of Illusion, Quackshot) sont en effet absent du listing.

La console est prévu pour la mi-septembre dans toutes les bonnes crèmeries, on attend avec curiosité la sortie de la bête pour voir la qualité finale du produit.