Alors qu’il est publié depuis l’année dernière sous sa forme originelle de light-novel, l’arc Alicization débarque cette fois dans nos contrées avec son adaptation manga signée Koutarou Yamada. Une bonne occasion de (re)découvrir l’arc le plus imposant et le plus ambitieux de Sword Art Online avant la diffusion de sa déclinaison en anime au mois d’octobre prochain.

Pour les nouveaux venus, prendre Sword Art Online en cours de route a de quoi effrayer. Débutée en 2009 sous forme de light-novel, la série compte actuellement 20 volumes (au Japon) mais également deux séries animes et une multitude de manga reprenant l’histoire imaginée par Reki Kawahara. Avec Project Alicization, les éditions Ototo nous proposent tout simplement de nous lancer dans l’adaptation en manga de l’arc considéré comme le plus ambitieux et surtout le plus touffu de la saga, celui-ci s’étalant sur 10 tomes sous sa forme de light-novel. Une grande aventure dont ce premier tome pose calmement les bases en reprenant les événements du volume Alicization Begining du light-novel, lui-même composé d’un prologue en deux parties et du premier chapitre de l’arc. Assez explicite sur ce qui attend le lecteur dans ce premier tome à savoir une longue introduction à cet univers connu sous le nom d’Underworld.

Invité à tester un tout nouveau genre de machine de réalité virtuelle, Kirito va donc se retrouver plongé dans ce fameux Underworld, un univers totalement déconnecté du monde réel où le joueur ne garde aucun souvenir de son « vrai lui » pour y être totalement immergé. De retour dans le monde réel après des péripéties ayant viré à la catastrophe, notre héros va se faire agresser en pleine rue puis reprendre conscience de manière inexpliquée dans l’Underworld. Cette fois en pleine possession de ses souvenirs du monde réel, Kirito va par la suite faire la fâcheuse découverte qu’il est impossible de s’évader de cet univers qu’il a l’impression de découvrir pour la première fois…

Même s’il est bien sûr préférable de suivre la série depuis le début pour comprendre rapidement où l’on met les pieds – les plus pressés pourront bing-watcher les 49 épisodes des deux animes pour combler leur retard – Sword Art Online – Project Alicization reste relativement facile à aborder pour les néophytes. En raison des nouveaux concepts introduits dans cet arc, Reki Kawahara prend ainsi son temps pour poser les bases de ce nouvel univers avec une abondance d’explications permettant aux nouveaux venus de se plonger rapidement dans le récit tout en permettant aux vétérans de la série de se mettre à jour. Revers de la médaille, l’entrée en matière en devient quelque peu poussive avec une première moitié de tome assez floue où l’on peine à réellement comprendre où l’auteur souhaite nous emmener et il faut attendre d’entamer la seconde moitié du récit, avec le retour (temporaire) de Kirito à la réalité, pour voir enfin le récit s’emballer.

Côté dessin, le coup de crayon de Koutarou Yamada est toujours aussi efficace et est joliment mis en valeur par le travail réalisé par Ototo au niveau de l’édition, avec son papier bien épais et de bonne qualité que ce soit pour les pages ou la couverture. Une habitude pour l’éditeur, mais il est toujours bon de le rappeler.

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Sword Art Online - Project Alicization tome 1

Synopsis

Kirito est invité à tester le « Soul Translator », une machine de réalité virtuelle nouvelle génération permettant d’implanter des informations directement dans l’« âme » de son utilisateur. C’est alors qu’il se retrouve livré à lui-même dans un mystérieux univers appelé l’Underworld. Incapable de rejoindre le monde réel, il rencontre un jeune habitant du village de Rulid. En partant à l’aventure, ce duo se lance dans une périlleuse quête aux enjeux bien plus importants qu’ils ne pouvaient l’imaginer.

Sword Art Online – Project Alicization est édité chez Ototo et est vendu au prix de 6,99€.

Critique réalisée à partir d’un exemplaire fourni par l’éditeur.