Plus que quatre petits tomes avant d’arriver à la conclusion d’Assassination Classroom et M. Koro n’est toujours pas encore tiré d’affaire malgré les efforts de Nagisa et de la classe 3-E. Ce tome 18 fera-t-il avancer l’histoire vers un final qui s’annonce palpitant ?
On a beau approcher de la fin des 21 volumes que comptent la série, Assassination Classroom continue de suivre une narration assez classique en alternant trame principale et fillers dans ce tome 18. Le volume s’ouvre tout d’abord avec le périple de Nagisa et de Karma dans l’espace afin de récupérer les données de recherche pouvant sauver leur professeur préféré. Un petit voyage à bord de la Station Spatiale Internationale qui ne sera pas vain, les deux compères réussissant à mettre la main (de manière certes légèrement improbable) sur des données laissant supposer que les chances de voir M. Koro réduire la Terre à néant seraient de moins de 1%. Bien évidemment, il serait trop facile de terminer le manga sur un happy ending aussi consensuel et l’insouciance ne gagne pas la classe 3-E qui va décider de continuer sa mission d’assassinant jusqu’à la remise de diplôme. Car bon, soyons honnête, qui pourrait vraiment penser qu’un risque, certes minime, de voir la Terre partir en fumée serait négligeable ? Le reste du volume est constitué d’une alternance entre des passages sérieux et d’autres beaucoup plus légers, voyant par exemple M. Koro célébrer les fêtes de fin d’année en février ou un arc Saint Valentin permettant de développer les liens entre Maehara et Okano. Entre temps, de nouvelles menaces seront apparues avec le retour de Yanigasawa en compagnie du deuxième Shinigami pour tenter d’éliminer M. Koro une bonne fois pour toute.
Niveau histoire, c’est donc un nouveau tome assez classique mais toutefois de bonne qualité que nous propose Assassination Classroom. On commence également à sentir dans les dernières pages que la fin du manga est de plus en plus proche notamment quand Karasuma évoque un projet d’une ampleur sans précédent pour tuer M. Koro. Si les fillers présent dans le tome sont un bon moyen de développer les relations entre les personnages, on espère toutefois que les prochains tomes n’en seront pas parsemé de par l’impact que cela a sur la narration de la trame principale. Les intermèdes sont parfaits pour combler quelques passages à vide en cours de parution ou pour créer une ambiance dans les premiers volumes, mais il serait mal venu d’en abuser à l’approche de l’arc final et de la conclusion de l’oeuvre. On espère que les prochains tomes se concentreront sur la trame principale afin de nous offrir un final qui envois du lourd.
(Assassination Classroom est édité chez Kana et est vendu au prix de 6,85€. Critique réalisée à partir d’un exemplaire fourni par l’éditeur.)